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L'homme et le robot (suite)

Dire que la formation professionnelle doit être ciblée aux métiers d’avenir et non aux guichetiers de banque ou des caissières de super marchés, est un réalité. Même si cela doit déplaire ! L’histoire nous a montré que le train à vapeur a disparu et le travail à la chaine de Taylor aussi, (sauf dans certaines contrées asiatiques qui continuent à assembler les composants des smartphones !…). A coup de contradictions, ainsi en va de l’évolution technologique.

Donc, il convient d’y faire face avec le réalisme des nouvelles pratiques du XXIe siècle, et en corollaire d'être pédagogue en se préparant progressivement et socialement. Mais de quels métiers s’agit –il ? Des métiers où les tâches répétitives et « procédurés » ne font pas appel à « l’intelligence » de l’homme, à son émotion, à son intuition et aussi à sa capacité de réaction. Il y a quelques jours, je regardais Sully un film avec Tom Hanks, inspiré d’un fait réel où un commandant de bord préféra de pas tenir compte des procédures automatiques pour l’aider à atterrir, préférant amerrir sur l’Hudson. Le bilan fut sans appel : La procédures automatisées simulées a posteriori auraient conduit à un clash de 155 morts, l’intuition du pilote a sauvé l’intégralité des passagers. Il ne s’agit ici qu’un exemple qui souligne la primauté irremplaçable de l’intuition humaine et de sa capacité à savoir manipuler « en même temps » plusieurs concepts, puis à un choisir un, initialement imprévu. Pour information, il convient de rappeler que l’intelligence artificielle intégrée dans un robot n'est qu'une programmation informatique à base d’algorithmes mathématiques. Ces derniers s’appuient sur des règles dites « expertes » qui ont la particularité d’intégrer une forme d’auto apprentissage (chaque nouveau résultat produit par une règle est mémorisé pour pouvoir être re-réutilisé). Nul besoin d’expliquer combien le cerveau humain et la complexité de son réseau neuronal sont loin de ce formalisme préprogrammé. L’explosion des startups, des levées de fonds pour investir, du nombre de robots (132 robots pour 10 000 salariés en France) dans tous le domaines d’activité (médecine, agriculture, industries, services, etc.) obligent à disséquer, à re - disséquer nos pratiques avec une méthode maintenant bien connue : Formaliser en se servant d'organigrammes pour analyser et répartir la charge de travail entre phases automatisables prises en charge par le robot et phases « plus intelligentes » prises en charge par l’homme. Donc, le « tout robot », même à longue échéance, est une erreur. Les évolutions défendues par les transhumanistes, à coup de milliards de dollars, ne sont que la prévision d’une bande d'utopistes. Il conviendrait de le démontrer plus cette prise de position, mais cela fera l’objet d’un prochain chapitre.


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