Ubérisation : Le seul qui en profite, c'est ...

A la base, Internet est l'un des fondements de l'économie participative, dans un esprit égalitaire. La réalité est aujourd'hui différente puisqu'une nouvelle forme de capitalisme moderne est née, trahissant les premiers rêves des pères fondateurs. En reprenant une définition aujourd'hui admise par beaucoup (" L'uberisation (ou Ubérisation), du nom de l'entreprise Uber, est un phénomène récent dans le domaine de l'économie consistant en l'utilisation de services permettant aux professionnels et aux clients de se mettre en contact direct, de manière quasi instantanée, grâce à l'utilisation des nouvelles technologies "), force est de reconnaître que l'intermédiaire entre les deux partis prenantes, celui " qui met en contact direct ", s'octroie une marge financière non seulement démesurée mais surtout inversement proportionnelle à ses responsabilités. Nous savions déjà que Internet pouvait charrier le pire et le meilleur. Dans cette configuration précise, c'est certainement le pire parce qu'il dénature l'esprit initial, celui du partage, d'une forme de "gratuité" et de l'échange.

L'économie dite partagée est bien un nouveau capitalisme, au sens le plus marchand du terme. Dommage ! Était - il possible de faire autrement ?