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Robot : Petites précisions pour mieux comprendre

Que l’on instaure une taxe sur les robots au prétexte d’une « compensation sociale » pourquoi pas ? Sauf que la robotisation ne génère pas de chômage. Au contraire même, elle induit de nouveaux emplois. Combien et comment ? Aucune affirmation. Sur le terrain, dit-on « la majorité des études empiriques concluent à un ­effet positif ou neutre du progrès technique sur l’emploi agrégé ». Qui ? Sur le terrain, dans le secteur tertiaire maintenant. Là ou la réponse au "service demandé" est déjà référencée et répétitive ! L'homme ne réalise plus l'acte ou la tâche. Il la commande. Il la contrôle. Il la valide. Ce qu’il faut appréhender plutôt est que cette ère nouvelle est bien plus qu’une évolution industrielle. C’est un changement de paradigme qui bouleverse déjà les comportements et l’économie. C'est trop tôt pour juger vraiment des effets. Il faut se laisser plus de temps ! Dans tous les cas, pour l’économie et l’entreprise, il y a accélération dans le processus de la création de valeur. La robotisation, l’intelligence artificielle : Deux précisions s’imposent. La robotisation automatise une tâche répétitive à la place de l’homme pour l’aider ou le dispenser. Elle ne le remplace pas parce que c’est un outil, qui va du robot cuisine à ...

la chaîne de montage. L’intelligence artificielle, c’est de l’informatique en plus, c’est de l’écriture de codes dans un langage de programmation maîtrisé par l’informaticien, c’est de la programmation intelligente dans le sens ou deux actions programmées savent en générer automatiquement une troisième, celle qui aura la meilleure probabilité pour répondre à une finalité recherchée. Cette nouvelle action créée sera mémorisée pour resservir. L’intelligence artificielle est dite « faible » lorsque l'action automatique ne s'exécute que grâce à des calculs ou des algorithmes. C'est le cas le plus courant aujourd'hui. Elle est dite « forte », lorsqu’elle tente par exemple de « s’approprier de l’émotion ». Celle d'un humain en interprétant les transformations chimiques (ou non) de son corps (la transpiration, les larmes, les battements du cœur…), et ce, pour générer aussi une action nouvelle qu’elle mémorisera. Que l’homme n’ait pas envisagé ni prévu cette troisième action aujourd’hui ne veut pas dire que cela soit impossible demain ou après demain… Tachons déjà de maîtriser les outils en notre possession.

Enfin, en terme de responsabilité, aujourd’hui il n’y en a que deux : celle du concepteur et celle de l’utilisateur. Ce n’est ni la faute de la voiture autonome, ni celle du robot – chirurgien. Cela n’empêche pas les juristes, les philosophes, les ingénieurs de créer des commissions, de réfléchir à tous les cas d’espèce et d’expérimenter. Une décision n’est pas à l’ordre du jour.


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