Tristesse
- claudehagege
- 1 déc. 2016
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La nuit se défait de ses sombres couleurs Dans le froid du matin quelques rêves s’accrochent L’automne est bien fini et l’hiver se rapproche Le temps s’écoule dans une morne langueur
Au long sommeil la vie vient de se résigner Tandis que l’horizon timidement s’allume Des écharpes de givre et des manteaux de brume S’enroulent tout autour des arbres dénudés
Silencieusement s’évapore la nuit La tristesse grandit au fur et à mesure Décembre est là, qui interrompt la vie Et qui provoque l’irrémédiable ennui.
Adapté d’un poème d’Isabelle Callis-Sabot
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