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GS1 : mon illustre inconnu !

  • claudehagege
  • 28 nov. 2016
  • 2 min de lecture

J’avoue que je ne connaissais pas Global Standards 1 (GS1). Et vous ? Dans le cadre de la mise à jour de mes connaissances, j’ai assisté à une journée sur la qualité et la traçabilité des dispositifs médicaux. Parmi les nombreux organismes internationaux de normalisation, je n’avais jamais été mis en contact avec GS1. Qui peut prétendre être exhaustif ? Il faudrait être en formation permanente !

D’abord, GS1 France (anciennement Gencod) apporte son expertise aux entreprises pour élaborer et co-concevoir des standards ouverts et interopérables y compris dans le domaine la santé (et aussi le bâtiment, le fiduciaire ou l’e – commerce…).

Sur le fond maintenant, il s’agissait de conférences sur la réglementation, le big data et la sécurisation des DM et des patients. Un chapitre important était dédié à l’UDI (Unique Device Identification) composé d’un identifiant unique, de base de données et de code – barres (RFID). En d’autre terme, comment codifier de manière unique pour éviter les erreurs, les doublons, la falsification ? Une information indispensable a été communiquée. Elle a mesuré combien la sécurisation et la traçabilité des processus et des informations sont incontournables à celui qui doit maîtriser, dans le domaine des DM et des médicaments, la supply chain (chaine logistique). Notons ici la multiplicité des normes et des standards à l’hôpital : Ici, pas d’HL7, pas d’IHE, pas de Dicom. À chacun son domaine ! Seul un éditeur informatique « marchand » était présent. Aucune parole ne fut donnée aux informaticiens hospitaliers. C’est dommage parce que le système d’information est forcément parti prenant à chacune des étapes des processus, des acteurs et des patients. Plus grave, la distinction Système d’Information / Informatique, que la DSI Hospitalière s’oblige à faire depuis de nombreuses années, a encore été ignorée semant la confusion dans la compréhension des discours. « Les informaticiens sont interrogés par notre groupe, mais n’ont pas de temps à nous consacrer … » me réponds t- on. Fausse réponse ! Combien devrons-nous encore attendre pour être entendu ? Enfin, me focalisant habituellement que de trop, sur les processus visant à l’intégrité des bases de données, il y a un point que je mésestimais : C’est le haut niveau de falsification des médicaments :

50% des médicaments achetés en ligne sont falsifiés, représentant 10 % du marché global soit 75 milliards de dollars. Un nombre trop important d’intermédiaires intervenant à toutes les étapes la chaîne à l’échelle planétaire avec des méthodes souvent mafieuses et protégées par certains états.

Et pourtant, il existe bien des systèmes quasi inviolables pour crypter et sécuriser les dispositifs, les médicaments, …, le physique, le logique … Encore faut-il exiger l’implication réelle des informaticiens ?


 
 
 

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