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Pour une plus grande convergence : Biomed /Dsi

  • claudehagege
  • 18 nov. 2016
  • 3 min de lecture

A l’hôpital, le choix des organisations polaires est déjà un vieux débat. Des regroupements ont bien eu lieu laissant à penser que dans la majorité des cas, rien de hors normes n’a été signalé. Aujourd’hui, c’est la mise en place des GHT qui tient la tribune, nouvelles initiatives pour accroitre la maîtrise des dépenses de santé. Dont acte !

A la recherche de l’optimisation des usages, je milite pour un vrai rapprochement entre le Biomed et la Dsi. Il faut bien plus que des relations de collègue à collègue ou de service de service, c’est dans une unité d’action et de réflexion commune qu’ils sont voués à se fédérer et à unifier leurs pratiques. Ils sont tout deux prestataires. Ils ont une même approche « métier » pour la gouvernance stratégique et opérationnelle, un usages structurant des procédures qualité et ils démontrent tout deux, d’une forte appétence aux nouvelles technologies. Rappeler quelques définitions et caractéristiques, permettent d’argumenter ce point de vue : Le BIOMED : « Ces ingénieurs sont chargés avec leur équipe de manager les équipements biomédicaux des établissements : prévision d’investissement, achat, gestion du parc, exploitation, maintenance et sécurité » (AFIB). Les équipements biomédicaux de diagnostic (Imagerie, biologie, physiologie) de surveillance ou suppléance (monitoring – ventilation -perfusion, dialyse) et de traitement (équipement des blocs opératoires, d’endoscopie, de thérapie physique et radiothérapie), représentent l’outil de production de l’activité médicale, de plus en plus stratégique avec l’évolution des technologies médicales, et le regroupement des plateaux techniques. La DSI : « Ces ingénieurs sont chargés avec leur équipe de construire et faire évoluer une architecture SI et de gérer tous les équipements informatiques des établissements : création de l’architecture SI et son urbanisation, prévision d’investissement, achat, gestion du parc, exploitation, évolution, maintenance et sécurité ». Les équipements informatiques sont : la salle blanche, les serveurs, les éléments actifs, le réseau, les logiciels ‘métier’ et les logiciels techniques.

Aussi, il n’est pas étonnant que les mêmes fonctions se retrouvent dans leurs organigrammes respectifs, c’est – à – dire : 1. Direction, Etudes et Stratégie ; 2. Maintien en ordre de marche des équipements ; 3. Hot line et Assistance / Conseils.

Plus encore, Biomed et DSI converge en un point crucial : Celui de l’interopérabilité pour la connexion des équipements médicaux. C’est pourquoi, il doit exister une forme de bi-compétence. L’informaticien de santé a acquis un « vernis » dans le fonctionnement des équipements et des dispositifs médicaux. L’ingénieur biomédical a acquis une connaissance du réseau et des logiciels embarqués. En transversale à cette vision, la sécurité informatique est un enjeu majeur. Ecartant ici volontairement l’option de réseaux indépendants et séparés par des pare- feux, il convient de s’accorder sur l’usage de règles et de normes communes : Les exemples le plus courants sont la nécessité d’adopter un antivirus commun et de suivre les mêmes procédures en télé – maintenance. Des travaux ont aussi été réalisé en 2009 par la DGOS, l’ANAP et des ingénieurs biomédicaux. Ils ont rédigé un document inventoriant 9 critères de sécurité dans une grille de 113 items pour valider un équipement avant son achat. Il faut regretter qu'ils ne bénéficient par d'une large diffusion parce que leur appropriation est difficile. Si un rapprochement Dsi / Biomed favoriserait grandement une optimisation des stratégies et des pratiques, force est de constater quelques différences qui contraignent à respecter le « à chacun son métier » :

Par exemple, l’expertise dans l’architecture technique des réseaux et l’urbanisation applicative des logiciels est du ressort strict de la Dsi. La notion d'EAI (Enterprise Application Integration) se caractérise par un schéma complexe permettant aux logiciels de communiquer au travers de connecteurs (Middleware) dont la programmation et la synchronisation sont complexes. Sa mise en place et son maintien en condition opérationnelle sont aujourd'hui une discipline à part entière au sein de la Dsi. Dans un établissement, son implantation dépasse largement le médical et médico – technique pour concerner toutes les disciplines hospitalières. Par exemple la maîtrise des dispositifs médicaux, dans leur choix, leur maintien en condition opérationnelle et leurs mises à jour nécessite une connaissance pointue des techniques (de la pompe à insuline aux analyseurs de biologies en passant par toutes les déclinaisons de l’imagerie médicale), de la législation et du marché (CA de 25 Milliards €, 85 000 emplois, 600 brevets déposés par an, etc.). Ils sont donc du ressort strict du Biomed, lequel est le premier prestataire sur un périmètre bien délimité, celui des services médicaux et médico – techniques.

Certes, aucune nouveauté ici ! Mais les choses vont mieux en le disant !

Comme à la base, Dsi et Biomed sont des ingénieurs et des techniciens, ils ont un même vocabulaire, une même façon de modéliser les processus et d’accompagner les utilisateurs dans leurs activités de maintenance, de conseils et d’accompagnement.

Ils sont l’exemple d’une vraie complémentarité qui n’est pas à l’heure actuelle, assez exploitée. Pourquoi ?


 
 
 

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