Au fil des nouvelles

La presse se fait écho de nouvelles qui nécessiteraient réflexion et développement.

En premier, la mise en place de la base de données TES (titres électroniques sécurisés) centralisant les données personnelles des 66,6 millions de Français : Identité, couleur des yeux, domicile, photographie, empreintes digitales. Beaucoup de précipitation, beaucoup de réticence (la secrétaire d’état au numérique, le conseil national du numérique, …). Quid de son usage ? Quid de sa sécurisation ? Affaire à suivre. En deuxième, la HAS établit 101 règles de bonne pratique pour les applis santé. Près de 50 000 applications santé sont actuellement disponibles et de nouvelles apparaissent chaque jour. C'est un bonne initiative car leur développement se fait sans cadre prédéfini, ce qui soulève de nombreuses questions concernant leur fiabilité, la réutilisation des données collectées ou le respect de la confidentialité … Affaire à suivre. En troisième, dans ce pessimisme ambiant où tout va mal, ou le « c’était mieux avant » sont en scène, quelques voix commencent à dénombrer que c’est mieux aujourd’hui (la santé, le mieux vivre, le dernier Nobel …). C’est un optimisme tempéré qu’il faut brandir comme cet économiste suédois Johan Norberg qui publie « Dix raisons de se réjouir de l’avenir ». Affaire à suivre.

En quatrième, 22,74 % de femmes au parlement (contre 11,7 % en 1997), en cinquième, les guerres font moins de morts (malgré la Syrie !), l’avion est plus sûr , l’homme grandit (1,75 mètre en moyenne aujourd’hui), son espérance de vie aussi (85,4 ans aujourd’hui) etc. Selon le Point de novembre 2016.

Affaires à suivre.

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté » Churchill