La puissance des faibles

Force est de constater que nous sommes tous inquiets. La faute à qui ? A la société, aux médias au gouvernement, à nous même. Peu importe le constat est la ! Ce nouveau tournant où la technologie prend le pas sur les hommes alors que les bouleversements politiques voire religieux freinent nos ambitions, nos raisonnements et notre mode de vie, c’est de la fragilité qui s’instaure, bloquant toute initiative et toute action nouvelle. Cette inertie est un poison parce qu’elle favorise le « c’était mieux avant », alors qu’aujourd’hui tout pourrait concourir à une vie meilleure : l’éducation, l’écologie, l’accès à l’information …

La question que je me pose est de savoir si un redressement est possible demain, si ce divorce déjà consommé peut se cicatriser.

Mon espérance est de compter sur « la puissance des faibles » qui, par leur nombre ("les petits ruisseaux se rejoignent pour gonfler le fleuve"), par le dynamisme et la liberté d'expression des réseaux sociaux et par ce "bruit" qui sait engendrer les e - révolutions, fait barrage aux dominants lesquels perdent déjà en pouvoir, comme l’état, les syndicats ou les grandes institutions. Qui les remplace ? Je n’ai pas de réponse ou plutôt, je ne veux en avoir parce que je les connais ! Je ferme les yeux alors qu'il faudrait les ouvrir et affronter ces nouvelles réalités.

Je ne peux pas être l’esclave enchainé que décrit Platon dans « le mythe de la caverne ». Même aveuglé, je dois forcement avancer. C’est mon épreuve sur le chemin de la vérité.

Et … j’avance ... Vers la lumière j'avance !